
22 mai 2008
9 mai 2008
18 avr. 2008
17 avr. 2008
Conditions d'achat de l'électricité produite

Conditions d'achat de l'électricité produite par les installations utilisant l'énergie solaire
Décrets, arrêtés, circulaires
Textes généraux
Ministère de l'économie, des finances et de l'industrie
Industrie
Arrêté du 10 juillet 2006 fixant les conditions d'achat de l'électricité produite par les installations utilisant l'énergie radiative du soleil telles que visées au 3° de l'article 2 du décret n° 2000-1196 du 6 décembre 2000
NOR: INDI0607867A
Le ministre de l'économie, des finances et de l'industrie et le ministre délégué à l'industrie,
Vu la loi n° 2000-108 du 10 février 2000 modifiée relative à la modernisation et au développement du service public de l'électricité, notamment son article 10 ;
Vu la loi n° 2005-781 du 13 juillet 2005 de programme fixant les orientations de la politique énergétique, notamment son article 76 ;
Vu le décret n° 2000-1196 du 6 décembre 2000 fixant par catégorie d'installations les limites de puissance des installations pouvant bénéficier de l'obligation d'achat d'électricité, notamment son article 2 ;
Vu le décret n° 2001-410 du 10 mai 2001 modifié relatif aux conditions d'achat de l'électricité produite par des producteurs bénéficiant de l'obligation d'achat, notamment son article 8 ;
Vu l'avis du Conseil supérieur de l'électricité et du gaz en date du 30 mai 2006 ;
Vu l'avis de la Commission de régulation de l'énergie en date du 29 juin 2006,
Arrêtent :
Article 1
Le présent arrêté fixe les conditions d'achat de l'électricité produite par les installations utilisant l'énergie radiative du soleil telles que visées au 3° de l'article 2 du décret du 6 décembre 2000 susvisé.
Article 2
L'installation du producteur est décrite dans le contrat d'achat, qui précise ses caractéristiques principales :
1. Nombre et type de générateurs ;
2. Puissance crête installée pour les générateurs photovoltaïques telle que définie par les normes NF EN 61215 et NF EN 61646 ou puissance électrique maximale installée dans les autres cas ;
3. Puissance électrique active maximale de fourniture (puissance maximale produite par l'installation et fournie à l'acheteur) et, le cas échéant, puissance électrique active maximale d'autoconsommation (puissance maximale produite par l'installation et consommée par le producteur pour ses besoins propres) ;
4. Productibilité moyenne annuelle estimée (quantité d'énergie que l'installation est susceptible de produire en moyenne sur une période d'un an) ;
5. Fourniture moyenne annuelle estimée (quantité d'énergie que le producteur est susceptible de fournir à l'acheteur en moyenne sur une période d'un an) et, le cas échéant, autoconsommation moyenne annuelle estimée (quantité d'énergie que le producteur est susceptible de consommer pour ses besoins propres en moyenne sur une période d'un an) ;
6. Tension de livraison.
Article 3
La date de demande complète de contrat d'achat par le producteur détermine les tarifs applicables à une installation. Cette demande est considérée comme étant complète lorsqu'elle comporte la copie de la lettre de notification mentionnée à l'article R. 421-12 du code de l'urbanisme, lorsqu'un permis de construire est nécessaire, ainsi que les éléments définis à l'article 2 du présent arrêté.
Si la demande complète de contrat d'achat est effectuée en 2006, les tarifs applicables sont ceux de l'annexe du présent arrêté.
Si la demande complète de contrat d'achat est effectuée après le 31 décembre 2006, les tarifs mentionnés à l'annexe du présent arrêté sont indexés au 1er janvier de l'année de la demande par application du coefficient K défini ci-après :
K = 0,5 ICHTTS10 + 0,5 PPEI0
ICHTTS1
PPEI
K = 0,5
+ 0,5
ICHTTS10
PPEI0
formule dans laquelle :
1° ICHTTS1 est la valeur définitive de la dernière valeur connue au 1er janvier de l'année de la demande de l'indice du coût horaire du travail (tous salariés) dans les industries mécaniques et électriques ;
2° PPEI est la valeur définitive de la dernière valeur connue au 1er janvier de l'année de la demande de l'indice des prix à la production de l'industrie et des services aux entreprises pour l'ensemble de l'industrie (marché français) ;
3° ICHTTS10 et PPEI0 sont les valeurs définitives des dernières valeurs connues à la date de publication du présent arrêté.
Article 4
L'énergie annuelle susceptible d'être achetée, calculée à partir de la date anniversaire de prise d'effet du contrat d'achat, est plafonnée. Le plafond est défini comme le produit de la puissance crête installée par une durée de 1 500 heures si l'installation est située en métropole continentale ou de 1 800 heures dans les autres cas.
L'énergie produite au-delà des plafonds définis à l'alinéa précédent est rémunérée à 5 cEUR/kWh.
En cas de production proche ou supérieure au plafond annuel, l'acheteur pourra faire effectuer des contrôles afin de vérifier la conformité de l'installation.
Article 5
Peut bénéficier d'un contrat d'achat aux tarifs définis dans les conditions indiquées à l'article 3 ci-dessus, dans la mesure où elle respecte à la date de signature du contrat d'achat les conditions des décrets du 6 décembre 2000 et du 10 mai 2001 susvisés, une installation mise en service pour la première fois après la date de publication du présent arrêté et dont les générateurs photovoltaïques n'ont jamais produit d'électricité à des fins d'autoconsommation ou dans le cadre d'un contrat commercial.
La date de mise en service de l'installation correspond à la date de son raccordement effectif au réseau public.
Le contrat d'achat est conclu pour une durée de 20 ans à compter de la mise en service de l'installation. Cette mise en service doit avoir lieu dans un délai de trois ans à compter de la date de demande complète de contrat d'achat par le producteur. En cas de dépassement de ce délai, la durée du contrat d'achat est réduite d'autant.
Article 6
Un producteur qui a déposé une demande complète de contrat d'achat sur la base de l'arrêté du 13 mars 2002 fixant les conditions d'achat de l'électricité produite par les installations utilisant l'énergie radiative du soleil telles que visées au 3° de l'article 2 du décret n° 2000-1196 du 6 décembre 2000 pour une installation dont la mise en service n'est pas intervenue à la date de publication du présent arrêté peut déposer une nouvelle demande de contrat d'achat sur la base du présent arrêté. Cette dernière demande annule et remplace la précédente demande.
Article 7
Une installation mise en service avant la date de publication du présent arrêté, ou qui a déjà produit de l'électricité à des fins d'autoconsommation ou dans le cadre d'un contrat commercial, et qui n'a jamais bénéficié de l'obligation d'achat peut bénéficier d'un contrat d'achat aux tarifs définis dans les conditions indiquées à l'article 3 ci-dessus et multipliés par le coefficient S défini ci-après :
S = (20 - N)/20 si N est inférieur à 20 ans ;
S = 1/20 si N est supérieur ou égal à 20 ans,
où N est le nombre d'années, entières ou partielles, comprises entre la date de mise en service de l'installation et la date de signature du contrat d'achat.
Le producteur fournit à l'acheteur une attestation sur l'honneur précisant la date de mise en service de l'installation. Le producteur tient les justificatifs correspondants (factures d'achat des composants, contrats d'achat, factures correspondant à l'électricité produite depuis la mise en service) à la disposition de l'acheteur.
Article 8
Chaque contrat d'achat comporte les dispositions relatives à l'indexation des tarifs qui lui sont applicables. Cette indexation s'effectue à chaque date anniversaire de la mise en service de l'installation, ou à chaque date anniversaire de la prise d'effet du contrat d'achat pour les installations qui relèvent de l'article 7, par l'application du coefficient L défini ci-après :
L = 0,4 + 0,3 ICHTTS10 + 0,3 PPEI0
ICHTTS1
PPEI
L = 0,4 + 0,3
+ 0,3
ICHTTS10
PPEI0
formule dans laquelle :
1° ICHTTS1 est la valeur définitive de la dernière valeur connue à la date anniversaire de la mise en service de l'installation, ou à la date anniversaire de la prise d'effet du contrat d'achat pour les installations qui relèvent de l'article 7, de l'indice du coût horaire du travail (tous salariés) dans les industries mécaniques et électriques ;
2° PPEI est la valeur définitive de la dernière valeur connue à la date anniversaire de la mise en service de l'installation, ou à la date anniversaire de la prise d'effet du contrat d'achat pour les installations qui relèvent de l'article 7, de l'indice des prix à la production de l'industrie et des services aux entreprises pour l'ensemble de l'industrie (marché français) ;
3° ICHTTS10 et PPEI0 sont les valeurs définitives des dernières valeurs connues à la date de prise d'effet du contrat d'achat.
Article 9
Le présent arrêté est applicable à Mayotte.
Article 10
Sans préjudice de son application aux contrats d'achat en cours à la date de publication du présent arrêté et sous réserve des dispositions de l'article 6, l'arrêté du 13 mars 2002 modifié fixant les conditions d'achat de l'électricité produite par les installations utilisant l'énergie radiative du soleil telles que visées au 3° de l'article 2 du décret n° 2000-1196 du 6 décembre 2000 est abrogé.
Article 11
Le directeur de la demande et des marchés énergétiques est chargé de l'exécution du présent arrêté, qui sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait à Paris, le 10 juillet 2006.
Le ministre délégué à l'industrie,
Pour le ministre et par délégation :
Le directeur de la demande
et des marchés énergétiques,
F. Jacq
Le ministre de l'économie,
des finances et de l'industrie,
Pour le ministre et par délégation :
Le directeur de la demande
et des marchés énergétiques,
F. Jacq
A N N E X E
TARIFS MENTIONNÉS À L'ARTICLE 3 DE L'ARRÊTÉ
L'énergie active fournie par le producteur est facturée à l'acheteur sur la base des tarifs définis ci-dessous. Ils sont exprimés en cEUR/kWh hors TVA.
Ils peuvent inclure une prime à l'intégration au bâti appelée I, applicable lorsque les équipements de production d'électricité photovoltaïques assurent également une fonction technique ou architecturale essentielle à l'acte de construction. Ces équipements doivent appartenir à la liste exhaustive suivante :
toitures, ardoises ou tuiles conçues industriellement avec ou sans supports ;
brise-soleil ;
allèges ;
verrière sans protection arrière ;
garde-corps de fenêtre, de balcon ou de terrasse ;
bardages, mur rideau.
Pour bénéficier de cette prime I, le producteur fournit à l'acheteur une attestation sur l'honneur certifiant la réalisation de l'intégration au bâti des équipements de production d'électricité photovoltaïques. Le producteur tient cette attestation ainsi que les justificatifs correspondants à la disposition du préfet (directeur régional de l'industrie, de la recherche et de l'environnement).
1. En métropole continentale, le tarif applicable à l'énergie active fournie est égal à : T + I, formule dans laquelle
T = 30 cEUR/kWh ;
I = 25 cEUR/kWh.
2. En Corse, dans les départements d'outre-mer et dans la collectivité territoriale de Saint-Pierre-et-Miquelon et à Mayotte, le tarif applicable à l'énergie active fournie est égal à : T + I, formule dans laquelle :
T = 40 cEUR/kWh ;
I = 15 cEUR/kWh.
LES PRESSIONS NATURELLES

Les pressions naturelles
Les cyclones L’île de la Martinique a été concernée par 23 cyclones entre 1886 et 1997 provoquant de graves dégâts sur les écosystèmes marins côtiers. Les récifs ont récemment subi d’importants dommages après le passage des cyclones David en 1978 et Allen en 1980. Les récifs des côtes méridionales, et en particulier les formations coralliennes branchues ont été les plus touchées. Certaines tempêtes tropicales, accompagnées de pluies diluviennes, ont également eu un impact sur les communautés marines côtières de la Martinique (Klauss en 1990, Cindy en 1993 et Debby en 1994-DEAN 2007).
L’arrivée massive d’eau douce, chargée en boue, lors de ces tempêtes est un facteur contribuant à la dégradation des écosystèmes marins de la Martinique.
La mortalité massive des oursins diadèmesEn 1983, une mortalité brutale, d’origine épidemique et s’étendant à toute la région caraïbe a frappé l’oursin diadème Diadema antillarum, faisant disparaître en quelques jours des populations entières dans toute l’île. Cet échinoderme joue un rôle considérable dans l’écologie des récifs coralliens : broutant les algues et rongeant les squelettes des coraux morts, il est un régulateur puissant de l’équilibre des communautés benthiques récifales.
Les maladies des coraux Des cas de maladies d’origine bactérienne (maladie de la bande noire et maladie de la bande blanche) sont observés un peu partout de façon irrégulière. Ces maladies frappent pratiquement toutes les espèces de coraux, sans que l’on puisse toutefois parler d’une épidémie généralisée.
Le blanchissement des corauxLa température générale du milieu marin dans la Caraïbe est soumise périodiquement à des variations de quelques degrés. En 1984 et 1987, un phénomène de mortalité massive de certaines espèces de coraux a été constaté en Martinique. Les origines sont liées au phénomène climatique "El Niño" qui a également affecté, cette année là, la région indo-pacifique.
Les pressions anthropiques
Les pollutions d’origine agricole
La pollution liée à l’agriculture provient d’une utilisation accrue des engrais et des pesticides. Les engrais sont entraînés par les eaux de ruissellement et provoquent un enrichissement artificiel en nitrates des eaux côtières. Pour trois communes (Lamentin, Ducos et Rivière Salée) la consommation d’engrais s’élève à 4.876 t (Cidolit, 1991).Environ 3.690 t/an de produits phytosanitaires sont utilisés en Martinique, dont 2.200 t de pesticides (DAF). Il est probable qu’une partie non négligeable de ces produits gagne le milieu marin. L’impact que peuvent avoir les pesticides sur les écosystèmes marins côtiers de la Martinique est aujourd’hui encore inconnu.De fortes teneurs en pesticides ont été trouvées chez certains organismes marins de la baie de Fort-de-France (Pellerin-Massicotte, 1991). Les teneurs observées en DDE, DDT, DDD et Mirex correspondent au seuil de toxicité aiguë pour les poissons et les huîtres de palétuviers. Parmi les autres molécules organiques de synthèse, il faut également signaler de fortes teneurs en PCB dans ces organismes, correspondant également à des seuils de toxicité aiguë.
La pollution par les hydrocarbures
La Martinique possède une importante raffinerie de pétrole (la SARA), qui re"oit le pétrole brut en provenance de la mer du Nord et du golfe Persique. La capacité de stockage atteindra prochainement 240.000 tonnes et la capacité de traitement a été portée à 780.000 t/an de pétrole brut (in Cidolit, 1991). L’analyse des hydrocarbures de la Baie de Fort-de-France a révélé des teneurs importantes notamment dans les sédiments des zones nord et nord-ouest de la baie (Pointe des Carrières et débouché de la rivière Monsieur), contaminées par des hydrocarbures d’origine pétrolière (Mille et al., 1991). Dans ces zones se concentrent les principales sources potentielles de rejets (agglomération de Fort-de-France, zone industrielle du Lamentin, décharge, raffinerie de la SARA, Aéroport...)
La pollution par les métaux lourds
Des dosages de métaux lourds ont été effectués dans les sédiments de la baie de Fort-de-France (Castaing et al., 1986), ainsi que dans certains de ses organismes marins (Pellerin-Massicotte, 1991) : ces analyses ont montré des signes alarmants de pollution dans la baie. Les sédiments les plus contaminés sont situés à l’est, dans la baie de Génipa et la Cohé du Lamentin (fortes teneurs en zinc), et au nord (baie des Flamands) où de fortes teneurs en zinc et en plomb ont été relevées. De même, le plomb a atteint son seuil de toxicité pour les organismes marins (coraux, huîtres de palétuviers, crevettes et poissons). Les teneurs en zinc constituent un état de contamination chronique pour les huîtres de palétuviers. Par ailleurs, les teneurs en zinc observées dans les poissons et les crevettes de la baie correspondent à des niveaux de toxicité aiguë. Du cadmium a également été trouvé dans les crevettes.
Les sucreries et distilleries
L’industrie de la canne à sucre produit des rejets liquides, appelés "vinasses", très acides et fortement chargés en matières organiques, dont l’oxydation entraîne l’apparition de conditions anoxiques. Les communautés marines directement touchées sont détruites. En Martinique, les rejets des distilleries sont effectuées directement en mer ou dans les rivières qui se jettent à la mer. Les rivières les plus polluées sont la rivière Monsieur, la Roxelanne à Saint-Pierre, la mangrove de Sainte-Luce et la rivière Jambette. Les rejets ne subissent actuellement aucun traitement et constituent une source de pollution importante.
La pollution urbaine
La pollution urbaine a surtout été étudiée dans la baie de Fort-de-France. La décharge intercommunale est située à la Pointe des Sables. Chaque jour, environ 300 T d’ordures ménagères parviennent à cette décharge (Cidolit, 1991). Sa situation à proximité du littoral menace directement les eaux de la Baie de Fort-de-France. Le réseau de collecte des eaux usées est insuffisant. Il existait en 1991, 9 stations d’épuration pour les 5 communes situées autour de la baie (Fort-de-France, Lamentin, Ducos, Rivière-Salée, Trois-îlets). Ces communes totalisent plus de 160.000 habitants alors que les stations d’épuration sont prévues pour un total de 93.000 habitants (Cidolit, 1991). De plus, certains quartiers ne disposent pas encore de réseau d’assainissement et certaines habitations ne disposent pas de réseau individuel. Les eaux usées sont souvent rejetées directement dans les baies (baie du Marin, baie des Anses d’Arlets, caye de Sainte-Luce).Une étude du niveau de pollution bactériologique réalisée dans la baie de Fort-de-France (Assor et Julius, 1991) a fait apparaître trois pôles de pollution : la périphérie sud-est de Fort-de-France, la zone industrielle du Lamentin et le secteur des Trois-Ilets.
La sédimentation terrigène
Comme pour la Guadeloupe, la déforestation de la Martinique a débuté au 17ème siècle, à des fins agricoles, et s’est poursuivie et accentuée depuis. Ce phénomène a favorisé l’érosion des sols et les transports solides vers le milieu marin. La destruction massive des mangroves, au cours du XXe siècle, a supprimé les zones de décantation et de filtration qu’elles constituaient entre la terre et la mer. Aujourd’hui, les mauvaises pratiques culturales sont en cause. Il en a résulté une dégradation générale de la limpidité des eaux côtières et un phénomène d’hypersédimentation au niveau des écosystèmes marins côtiers. Par ailleurs, le lessivage des sols contribue à renforcer l’exportation des sels nutritifs vers les eaux côtières.Les communautés coralliennes récifales, ainsi que les Phanérogames marines, sont très sensibles à la réduction de leur niveau d’éclairement ainsi qu’à l’hypersédimentation. Des signes d’altérations dus à ces phénomènes sont partout visibles sur les récifs de la Martinique. L’hypersédimentation est, avec la prolifération algale, un des phénomènes majeurs de dégradation des récifs coralliens et des herbiers de Phanérogames marines dans les Antilles Fran"aises. Ce problème est crucial pour la Martinique qui assiste à un envasement progressif de ses principales baies (baie de Fort-de-France, baie du Marin, baie du Robert, baie du Trésor...). Les carrières de granulats exploitées à terre posent également un problème, les résidus de lavage de certains carriers partant directement à la mer et provoquant une sédimentation sur les zones coralliennes.
Les remblais et déblais
De nombreux travaux de terrassement sont effectués sur les côtes de la Martinique avec un minimum de précaution. Ils favorisent l’augmentation de la turbidité des eaux côtières et le phénomène d’hypersédimentation (extension de l’aéroport, installations portuaires...). La mangrove, considérée trop souvent comme faisant partie du domaine foncier, est la première victime des opérations de remblaiement.
La surexploitation des ressources marines
L’essentiel de la pression de pêche dans les Antilles s’exerce sur les écosystèmes récifaux et les herbiers de Phanérogames marines. La plupart des stocks pêchés (poissons, lambis, langoustes et oursins) ne suffisent pas à satisfaire la demande. Toutes les études portant sur l’évaluation des ressources marines de la Martinique s’accordent pour dire que ces stocks sont aujourd’hui surexploités.Les engins de pêche inventoriés en Martinique sont tous de type traditionnel : les casiers (46%), les filets de fond (21%), les filets de surface (11%), la senne (6%), la traîne (5%), la palangre (8%), la plongée sous-marine (2%, Guillou et al., 1988). Quatre régions se distinguent pour la diversité des méthodes employées : de Sainte-Marie à Cap Chevalier (casiers) ; de l’Anse Poirier (Rivière Pilote) aux Anses d’Arlets ( filets de fonds et casiers) ; du Lamentin à Fort-de-France (casiers et filets de surface) ; de Fond Lahayé à Grand Rivière (sennes de plage).Cette diversité traduit une adaptation technologique aux caractéristiques bathymétrique et sédimentologique de chaque secteur. Parmi les engins de pêche utilisés en Martinique, on peut citer par ordre d’importance : les nasses, les filets (de fond et de surface) et les sennes. La pression de pêche est la plus forte sur la côte atlantique. Le niveau de surexploitation des stocks est plus élevé en Martinique qu’en Guadeloupe.
Les mollusques : la surexploitation des stocks de lambis (Strombus gigas) atteint dans la Caraïbe un niveau alarmant. Dans les Antilles Françaises, la majorité des lambis pêchés aujourd’hui n’ont pas atteint leur maturité sexuelle et n’ont donc pas eu le temps de se reproduire pour perpétuer l’espèce. Des mesures drastiques devraient être prises rapidement si l’on veut éviter la disparition pure et simple de cette ressource en Martinique. Des essais de repeuplement pratiqués sur les côtes de Floride, à partir de juvéniles produits en élevage, ont été très décevants et laissent peu d’espoir quant à l’efficacité de cette technique pour reconstituer les stocks.
Les crustacés : dans l’ensemble des Antilles, à l’exception de Cuba, on s’accorde à reconnaître une diminution générale des stocks de langoustes depuis une vingtaine d’années (Panulirus argus et P. guttatus). Ce phénomène est tout particulièrement marqué dans les Antilles Françaises. Compte tenu de la biologie de ces espèces, une réglementation de la pêche aux langoustes devrait donc, pour être efficace, être conçue à l’échelle de la région Caraïbe. La complexité du développement larvaire des langoustes ne permet pas d’envisager leur exploitation aquacole dans un futur proche.
Les oursins : l’oursin Tripneustes esculentus fait l’objet d’une pêche traditionnelle dans les Antilles Françaises. Aujourd’hui, les stocks Martiniquais sont surexploités, malgré une période de pêche limitée, dans cette île, à un mois par an.
Les poissons : les pêcheries antillaises sont surtout multispécifiques, et très fragiles face à une exploitation intensive. Sur les côtes antillaises, la pression de pêche est importante. Par ailleurs, la taille trop faible de la maille des nasses caraïbes utilisées (31 mm, et même 25 mm) permet la capture des juvéniles, hypothéquant ainsi l’avenir des communautés ichtyologiques. Aujourd’hui, la quantité de poissons pêchés dans les Antilles Françaises n’arrive pas à satisfaire la demande du marché, alors qu’il serait bon d’envisager une diminution de la pression de pêche sur les zones exploitées. Certaines espèces de serranidae ou de lutjanidae seraient surexploitées. Il conviendrait de renforcer la réglementation actuelle de la pêche.
Le tourisme
La navigation de plaisance et de commerce altère certains sites privilégiés pour le mouillage forain. Les ancres mouillées par les navires sur les fonds coralliens et d’herbiers de Phanérogames marines provoquent une dégradation de ces écosystèmes. Une concentration trop forte d’hôtels dans une même zone peut devenir une cause de dégradation de l’environnement marin (zone des Trois îlets).La plongée sous-marine s’exerce de façon plus dispersée en Martinique qu’en Guadeloupe et il n’y existe pas de phénomène de sur-fréquentation comparable à celui des îlets Pigeon.
LA POLUTION

Dès la fin du XVlle siècle, la Martinique et la Guadeloupe se sont spécialisées dans la production de sucre et de rhum. Si ces activités ont joué un rôle historique et social incontestable, elles ont aussi eu et ont encore des incidences nocives sur l'environnement.
À titre d'exemple, les vinasses (résidus liquides de distillation du rhum, très acides et riches en matières organiques) sont rejetées dans les rivières et dans les baies sans traitement préalable, ce qui entraîne une chute de la teneur en oxygène de ces milieux et par extension une asphyxie de la faune et de la flore. En Martinique, si aucune étude n'a été diligentée pour apprécier le phénomène, en Guadeloupe, la distillerie de "Bonne Mère", par exemple, rejetterait en moyenne, chaque année, 3000 tonnes de vinasses. D'après la Direction Régionale de l'Industrie et de la Recherche (DRIRE Guadeloupe), les rejets annuels de vinasses des distilleries guadeloupéennes équivaudraient (en pollution organique) aux rejets d'eaux usées domestiques non traitées de 180000 habitants. On comprend, dès lors, la forte mortalité des coraux et l'aspect particulièrement nécrosé de ceux qui survivent.
Les fuites d'hydrocarbures
Les hydrocarbures participent aussi à l'appauvrissement des fonds marins. La Martinique possède une raffinerie dont la capacité de traitement annuel est de 800000 tonnes de pétrole brut. En dépit des mesures drastiques imposées pour lutter contre la pollution, des carottages effectués dans la baie de Fort-De-France ont révélé de fortes teneurs en hydrocarbures d'origine pétrolière (Mille et al., 1991).
En Guadeloupe, dans le Petit Cul-de-Sac Marin, la centrale thermique EDF de Jarry Sud était à l'origine d'une telle pollution en hydrocarbures, qu'elle a dû être fermée à la fin de l'année 1999. D'après la DRIRE-Guadeloupe, la production annuelle de déchets industriels avoisinerait 5000 tonnes par an et serait constituée à près de 90 % de déchets d'hydrocarbures.
Quand on sait qu'il n'existe actuellement aucune usine permettant de traiter ou de recycler ce type de déchets, les pollutions semblent inévitables. Des mesures réalisées dans la baie de Fort-De-France (Martinique) et dans le Grand Cul-de-Sac Marin (Guadeloupe) ont révélé des teneurs en zinc, cuivre, plomb, cadmium, vanadium, nickel, cobalt à des taux supérieurs aux seuils de toxicité généralement admis pour la faune et la flore sous-marines. Si les peintures antifouling utilisées pour protéger les coques des navires peuvent expliquer les fortes teneurs en zinc et en cuivre, tout porte à croire que les autres métaux lourds pourraient provenir des huiles de vidanges, des effluents urbains ou du nettoyage du matériel industriel utilisé à proximité des baies et des culs-de-sac.
De plus, si les industries lourdes participent activement à l'appauvrissement faunistiques et floristiques des baies, il ne faut pas négliger les actions ponctuelles de certains entrepreneurs qui, pour se débarrasser de quelques hectolitres d'hydrocarbures ou d'huiles usagers, n'hésitent pas à les déverser dans les rivières ou en bordure côtière. Rappelons que l'article 8 de la loi sur l'eau n° 92-3 du 3 janvier 1992 stipule que "sont interdits ou réglementés les déversements, écoulements, jets, dépôts directs ou indirects d'eau ou de matière et plus généralement tout fait susceptible d'altérer la qualité des eaux et du milieu aquatique".
De même, certains "accidents" (en Martinique, le 27 mars 1993, 20 m3 de mazout se sont mystérieusement échappés d'une cuve et ont pollué toute la partie sud de la baie de Fort-De-France. Cette nappe d'hydrocarbures a entraîné la mort de centaines de poissons, de crustacés et a pollué l'eau de la baie) servent, en réalité, à évacuer des produits toxiques dont les propriétaires ne savent que faire.
En réalité, quelle que soit l'origine de la pollution industrielle, les conséquences sont les mêmes : diminution de la ressource halieutique, augmentation du taux de mortalité des coraux et DésertificationProcessus progressif de dégradation d\'un sol et de sa végétation, la région affectée en venant peu à peu à présenter les caractéristiques d\'aridité d\'un vrai désert.
On distingue la désertification due à des causes climatiques et celle due aux activités humaines (notamment le surpâturage et désertification progressive des fonds marins.
La pollution urbaine
Bien que moins médiatique, la pollution urbaine est tout aussi nocive. En Martinique, cette pollution résulte d'un réseau de collecte des eaux usées insuffisant.
À titre d'exemple, les cinq communes qui enserrent la baie de Fort-De-France totalisent plus de 170000 habitants, alors que les dix stations d'épuration actuellement en service sont prévues pour un peu plus de 130000 habitants. Certains quartiers ne sont donc pas raccordés au réseau de collecte des eaux usées et de nombreuses maisons individuelles ne disposent pas de fosses septiques ; des effluents usagés sont donc déversés dans les rivières via la baie de Fort-De-France. Ces eaux polluées favorisent la prolifération d'algues filamenteuses qui étouffent progressivement les coraux. À cela s'ajoute l'influence de la décharge communale de la Trompeuse (Fort-De-France), située en bordure littorale, dont les lixiviats ( lixiviat, de lixiviation, action qui consiste à passer un solvant à travers un produit déposé en couche épaisse. Par extension, le lixiviat est le produit de cette opération. dans le cas d'une décharge. II s'agit des eaux de pluie ou de ruissellement chargées de produits toxiques) alimentent régulièrement la baie en produits toxiques (métaux lourds, etc.).
En Guadeloupe, la situation est tout aussi alarmante puisque la décharge de la Gabarre, la plus grande de l'île, évacue quotidiennement ses lixiviats dans la rivière Salée via le Grand Cul-de-Sac Marin. Si ce phénomène est connu, notons que de nombreuses décharges sauvages situées en bordure côtière ou le long de ravines alimentent quotidiennement les baies en métaux lourds, en matières organiques et en divers autres polluants.
La pollution urbaine résulte aussi du faible nombre de stations d'épuration efficientes. Au début des années 90, sur 20 stations d'épuration en service en Guadeloupe, seule une dizaine traitait convenablement les eaux usées.
La dispersion de l'habitat est aussi une cause majeure de pollution, puisque de nombreux riverains ne s'équipent pas de fosses septiques ou disposent de fosses inadaptées donc inefficaces.
Quelques solutions réalistes
S'il est vrai que les sanctuaires coralliens se sont progressivement transformés en de véritables cimetières sous-marins, cela résulte de politiques de gestion environnementales inadaptées. Pour réduire l'hyper-sédimentation et la pollution, il ne faut plus se contenter de n'intervenir qu'en aval, comme cela a été pratiqué durant de nombreuses années aux Antilles françaises. En réalité, s'il y a envasement en aval, c'est qu'il y a érosion en amont ; il faut donc tout mettre en œuvre pour limiter l'érosion des versants, ce qui induira, à terme, une réduction des transports sédimentaires et parallèlement une diminution du ruissellement des eaux pluviales chargées en engrais, en pesticides, etc. L'une des actions prioritaires pourrait être de reboiser les surfaces dénudées, de façon à les stabiliser ; une meilleure surveillance des défrichements et des industries installées en bordure côtière semble aussi s'imposer. Les contrevenants pourraient alors faire l'objet d'amendes suffisamment élevées pour être dissuasives.
À terme, les coraux devraient être moins résistants et par conséquent beaucoup plus vulnérables face aux assauts des houles cycloniques et aux maladies d'origine bactérienne.
La sauvegarde de l'environnement corallien devrait être l'une des priorités du prochain millénaire.
Les hommes sauront-ils se servir de leur cerveau pour permettre la sauvegarde du patrimoine naturel et garantir un développement durable ...
© Photo Patrick Lachassagne
A voir absolument : le site "http://naturaliste.net".
8 avr. 2008
FRUITS DES ANTILLES

Fruits des Antilles
À la découverte des fruits des Antilles
Le patrimoine fruitier des Antilles est riche de plus de 125 espèces fruitières : 8 % sont indigènes de la Caraïbe (Petites et Grandes Antilles), 24 % sont naturalisées ou subspontanées et 68 % sont cultivées… partons donc ensemble à leur découverte !
Qu’est-ce qu’une espèce endémique ?
Une espèce est dite endémique lorsqu’elle fait partie de la flore initiale d’une région donnée. Les espèces fruitières endémiques des Petites ou Grandes Antilles sont finalement peu nombreuses (ti-coco, cachiman, pomme-jardin…) et ce statut ‘privilégié’ ne les rend pas pour autant plus communes. D’autres espèces, bien qu’introduites, se sont naturalisées, c’est à dire qu’elles poussent maintenant à l’état sauvage dans les Antilles alors que ce n’est pas leur zone d’origine. Citons par exemple la pomme surette, le néflier, le cocotier, qui forgent désormais le paysage antillais. Certaines espèces, introduites et bien connues, sont maintenant cultivées à des fins commerciales (bananier, orangers, etc.). D’autres encore, quoique aussi largement cultivées, ne sont populaires qu’à travers deux ou trois de leurs variétés alors qu’une réelle diversité locale existe. Ainsi, tout le monde connaît les mangues ‘Julie’, ‘Pomme’ ou ‘Bassignac’ mais qui a déjà goûté aux mangues ‘Zécodinde’, ‘Reine Amélie’, ‘Ananas’, ‘Zéfirine’ ou ‘Bœuf’ ?
Peut-on limiter le patrimoine fruitier antillais aux seules espèces fruitières endémiques des Petites Antilles ?
Pourquoi pas… mais c’est oublier les espèces fruitières héritées de terres lointaines (Asie, Afrique, Madagascar…) ou plus proches (Amérique du Sud ou Centrale, Grandes Antilles…) qui font maintenant partie du paysage. D’introduction ancienne ou récente, ces espèces fruitières ont été apportées volontairement ou au gré du hasard…. C’est cet ensemble hétérogène qui constitue l’actuel patrimoine fruitier que nous pouvons voir dans les jardins, au détour d’un chemin ou encore lors de balades en forêt. C’est de ce patrimoine-là, bien vivant, qu’il s’agit sur ce site et que nous avons tous le devoir de protéger, ou du moins de respecter, pour que les générations futures puissent continuer comme nous à s’en émerveiller.
* Avertissement : Les données (textes et photos) que vous trouverez sur cette partie du site sont (sauf mention contraire) extraites du livre ‘ A la découverte des fruits des Antilles’ de Valérie et Fabrice Le Bellec édité en 2004 par PLB Editions (ISBN : 2-912300-77-0).
Tri par Noms communs Tri par Noms scientifiques
ABRICOT-PAYS [Mammea americana L. ]
AMANDE [Terminalia catappa L. ]
ANANAS [Ananas comosus (L.) Merill ]
ATEMOYA [Annona squamosa x A. cherimola ]
AVOCAT [Persea americana Mill. ]
BANANE [Musa spp. ]
BARBADINE [Passiflora quadrangularis ]
BILIMBI [Averrhoa bilimbi L. ]
CACAO [Theobroma cacao L. ]
CACHIMAN [Annona reticulata L. ]
CAIMITE [Chrysophyllum cainito L. ]
CANISTEL [Pouteria campechiana ]
CARAMBOLE [Averrhoa carambola L. ]
CEDRAT [Citrus medica ]
CERISE DE CAYENNE [Eugenia uniflora L. ]
CERISE DES ANTILLES [Malpighia punicifolia L. ]
CHATAIGNE PAYS [Artocarpus altilis ]
CITRON PAYS [Citrus aurantifolia ]
COROSSOL [Annona muricata L. ]
COURBARIL [Hymenea courbaril L. ]
FIGUES DE BARBARIE [Opuntia spp. ]
FRAMBOISE [Rubus rosifolius J.E. Smith ]
FRAMBOISIER [Syzygium samarangense Merr. et Perry ]
FRUIT A PAIN [Artocarpus altilis ]
FRUIT MIRACLE [Synsepalum dulcificum Daniell ]
GOYAVE-FRAISE [Psidium cattleianum Sabine ]
GOYAVE [Psidium guajava L. ]
GRENADE [Punica granatum L. ]
GROSEILLE DE CEYLAN [Dovyalis hebecarpa Warb. ]
GROSEILLE DE NOËL [Hibiscus sabdariffa L. ]
ICAQUE [Chrysobalanus icaco L. ]
JABOTICABA [Myrciaria cauliflora Berg. ]
JACQUE [Artocarpus heterophyllus Lam. ]
JAMBOLAN [Syzygium cumini Skeels ]
LIME DE TAHITI [Citrus latifolia ]
LITCHI - LETCHI [Litchi chinensis Sonnerat ]
MANDARINE [Citrus reticulata ]
MANGOUSTAN [Garcinia mangostana L. ]
MANGUE [Mangifera indica L. ]
MARACUJA - FRUIT DE LA PASSION [Passiflora edulis forma flavicarpa ]
NEFLE DU MEXIQUE [Bellucia grossularioides Triana ]
NOISETTE DE CAYENNE [Pachira aquatica Aubl. ]
NOIX DE COCO [Cocos nucifera L. ]
NOIX DE QUEENSLAND [Macadamia ternifolia F. Muell ]
ORANGES DOUCE [Citrus sinensis ]
ORANGE SURE [Citrus aurantium ]
PALMIERS A FRUITS COMESTIBLES [Bactris gasipaes Kunth ]
PALMIERS A FRUITS COMESTIBLES [Phoenix dactylifera L. ]
PALMIERS A FRUITS COMESTIBLES [Syagrus amara Mart. ]
PALMIERS A FRUITS COMESTIBLES [Elaeis guineensis Jacq. ]
PAMPLEMOUSSE [Citrus maxima ]
PAPAYE [Carica papaya L. ]
PITAHAYA [Hylocereus spp. ]
POIS DOUX [Inga spp. ]
POMELO [Citrus paradisi Macf. ]
POMME CACTUS [Cereus hexagonus (L) Mill. ]
POMME CACTUS [Pilosocereus royeni ]
POMME CALEBASSE [Passiflora maliformis ]
POMME CANNELLE [Annona squamosa L. ]
POMME CYTHERE [Spondias dulcis Foster ]
POMME ET NOIX DE CAJOU [Anacardium occidentale L. ]
POMME LIANE [Passiflora laurifolia ]
POMME MALACCA [Syzygium malaccense Merr.et Perry ]
POMME ROSE [Syzygium jambos Alston ]
POMME SURETTE [Ziziphus mauritiana Lam. ]
PRUNE CAFE [Flacourtia jangomas Räusch. ]
PRUNE CHENILLE [Spondias purpurea ]
PRUNE MOMBIN [Spondias mombin ]
QUENETTE [Melicoccus bijugatus L. ]
RAISIN DES BORDS DE MER [Coccoloba uvifera L. ]
RAMBOUTAN [Nephellium lappaceum L. ]
SAPOTE [Calocarpum sapota Merr. ]
SAPOTE NOIRE [Diospyros digyna Jacq ]
SAPOTILLE [Manilkara zapota van Royen ]
SURELLE [Phyllantus acidus Skeels ]
TAMARIN [Tamarindus indica L. ]
TAMARIN DE L’INDE [Vangueria madagascariensis J.F. Gmel. ]
PESTICIDES

B A S A G
Bulletin d’Alertes et de Surveillance Antilles Guyane.
Organochlorés et milieux
Les eaux de surface
Suite aux contrôles effectués par les Directions régionales
de l’environnement (DIREN) et les Directions de la santé
et du développement social (DSDS), il apparaît que la
quasi-totalité des rivières à l’aval des bassins versants
est contaminée par le chlordécone (teneurs comprises
entre 0,2 et 1 μg/l) sans qu’une évolution ne se dégage
au cours du temps (sur la période 1999 - 2004) ;
cela traduit la très grande rémanence dans le sol de ce
composé et son affinité pour certaines argiles.
Les eaux de distribution
Des campagnes de mesure dans les eaux de consommation
ont mis en évidence en 1999 une contamination par
les organochlorés de certains captages d'eaux alimentant
la population, aussi bien en Martinique qu'en Guadeloupe.
En Martinique, un captage a été définitivement
fermé (les concentrations dépassaient 3 μg/l de β-HCH).
En Guadeloupe, suite à une étude réalisée par la Cire
pour adapter les décisions aux niveaux de contamination
[4, 5], deux captages ont été définitivement fermés ;
trois captages ont fait l'objet de fermeture temporaire
avant d'être équipés de filtres à charbon actif ; deux
captages ont fait l'objet de limitation d'usage temporaire
(des valeurs atteignant 10 μg/L pour le chlordécone,
2 μg/L pour le β-HCH et 0,3 μg/L pour la dieldrine
ont été observées en Basse-Terre, les valeurs limites
réglementaires étant de 0,1 μg/L pour le chlordécone
et de 0,03 μg/L pour la dieldrine). Aujourd'hui,
grâce aux équipements mis en place (filtres à charbon
et/ou ultrafiltration) ou aux dilutions opérées avant distribution,
la situation dans le domaine de l'eau potable
est globalement maîtrisée et l'eau délivrée aux consommateurs
respecte les normes (ainsi, par exemple en Martinique,
99% de l’eau distribuée en Martinique est indemne
de chlordécone).
Organochlorés ett alimentation
Au niveau des denrées, une première étude de la DSDS
de Martinique réalisée en 2001 [6] a montré qu’une
contamination des sols par le chlordécone et le βHCH
pouvait atteindre les légumes racines cultivés (chou de
chine, chou caraïbe, patate douce). Une seconde étude a
montré que les ressources halieutiques étaient également
contaminées par le chlordécone [7]. Depuis 2001, les services
chargés des contrôles de qualité des aliments
(Direction régionale de la concurrence, de la consommation
et de la répression des fraudes—DRRCCRF, Service
de protection des végétaux—SPV, Direction des services
vétérinaires-DSV) ont exploré diverses denrées végétales
et animales tant en Martinique qu'en Guadeloupe. En
Martinique, une synthèse a été réalisée par la Cire en
octobre 2004 [8].
Les végétaux
Des contaminations de choux de chine, de patates douces,
de choux caraïbe, d'ignames, de carottes, de manioc, de
malanga ont été observées ; la patate douce et le dachine
apparaissant comme les plus fréquemment contaminés.
Ces résultats ont été confirmés par les analyses réalisées
suite aux arrêtés préfectoraux de 2003. Par contre,
les analyses réalisées sur des légumes ou des fruits aériens
(tomate, banane, concombre, agrumes,…) n’ont pas
conduit à la détection de chlordécone. Du fait du caractère
non systémique de la molécule, il est aujourd’hui admis,
sous réserve de vérifications complémentaires, que
seules les productions végétales en contact avec le sol sont
exposées à un risque de contamination.
La chaîne animale
Des contaminations ont été observées chez des bovins (et
dans le lait), des ovins, des porcins, des poissons de rivières,
des poissons littoraux, des crustacées d'eau douce et
de mer. Concernant les animaux aquatiques, les teneurs
les plus élevées sont enregistrées dans les poissons de rivière,
les crustacées et les poissons d’élevage.
Principe de précaution
Dans le domaine des pesticides comme dans de nombreuses
autres problématiques environnementales, l’étude
des liens entre l’exposition à ces agents et la santé
se situe dans un champ de grandes complexité et incertitude.
Cependant, à l’heure où la santé et l’environnement
font l’objet d’une attention sociale croissante,
l’existence de ces obstacles ne saurait empêcher la prise
en compte des risques sanitaires induits par les modifications
que l’homme fait subir à son environnement. Le
principe de précaution est là pour rappeler que les incertitudes
scientifiques ne justifient pas l’inaction.
C’est ce principe qui sous tend la gestion actuelle de ce
problème aux Antilles : le chlordécone étant interdit d’utilisation,
aucune trace résiduelle n’est tolérable dans les
aliments. A cet égard, des arrêtés préfectoraux ont été
adoptés d’abord en Martinique (n° 03-0725 du 20
mars 2003), puis en Guadeloupe (n° 2003-1496 du 20
octobre 2003). Ils complètent l’interdiction de commercialisation
de toute production alimentaire dès lors que
des traces de chlordécone ont été mises en évidence
dans les produits, par la mise en place d’une procédure
visant à contrôler la contamination des sols avant mise
en culture. En effet, si aux Antilles, l’essentiel des apports
en organochlorés est le fait du passé, la rémanence
de ces produits dans l‘environnement (notamment
les sols et les cours d’eau – par drainage) pose problème
du fait de la contamination et de la biomagnification
(bioamplification) à travers la chaîne alimentaire
ainsi que de la bioaccumulation de ces substances dans
les graisses animales.
Si le principe de précaution a été retenu pour la gestion
du risque et la protection du consommateur , celui-ci se
doit (par essence) être proportionné et révisable. Cette
proportionnalité doit être adaptée d’une part, au niveau
des connaissances scientifiques disponibles et d’autre
part, au niveau d’exposition au risque ; sa traduction
opérationnelle étant la définition de teneurs maximales
tolérables (Limites Maximales de contaminants) dans les
aliments consommés aux Antilles.
Parallèlement, des études doivent être menées et soutenues
afin de réduire les incertitudes relatives à cette exposition
résiduelle et les risques qui y sont associés. Les
résultats de ces études doivent, le cas échéant, conduire à
revoir régulièrement le niveau de proportionnalité du
principe de précaution en prenant en compte l’avancée
des connaissances.
C’est dans ce cadre qu’une double démarche est actuellement
menée aux Antilles : 1) une évaluation quantitative
des risques sanitaires, 2) un programme de recherche
épidémiologique.
PROTECTION DU LITTORAL
PROJET PEDESTRE ...un plus pour le tourisme et la réabilitation du sentier du douanier

sentier du douanier
Zone de terre située en bord de mer. « Le littoral ne correspond pas à une notion juridique ; c'est une " entité géographique " qui désigne une zone de contacts et d'échanges entre la terre et l'eau dont les limites sont à la fois imprécises et variables ». (cf. Direction du Transport Maritime, des Ports et du Littoral – ministère de l’équipement) La zone littorale est extrêmement sensible et soumise à des problèmes d’aménagement particuliers : afflux saisonnier de population, pression foncière importante (développement de l’immobilier de loisirs), activités spécifiques (ports, aquaculture, tourisme, pêche), fragilité (pollution, protection de l’environnement)… Pour la France la zone littorale représente 5 500km de long pour la métropole et 1500 km pour l’Outre-mer et concerne plus d’un millier de communes. Afin de concilier la protection du littoral et le développement des activités touristiques et économiques, des outils et réglementations spécifiques ont été mis en place : - création du Conservatoire de l’espace littoral et des espaces lacustres par la loi du 10 juillet 1975 ayant une mission de protection définitive des rivages français. Pour cela, il achète et réhabilite les espaces naturels remarquables situés en bords de mer, ainsi que sur les rives des lacs et plans d'eau d'une superficie égale ou supérieure à 1000 hectares. En 2001, 60 000 hectares correspondant à 435 sites et 800 kilomètres de rivages sont ainsi définitivement protégés. Le Conservatoire est devenu en 20 ans le premier propriétaire foncier des côtes françaises. - élaboration de documents spécifiques d’aménagement : schémas d’aménagement du littoral, schémas d’aptitude et d’utilisation de la mer (SAUM), schémas de mise en valeur de la mer (SMVM), institués par la loi du 7 janvier 1983. Les SMVM fixent " les orientations fondamentales de protection, d'exploitation et d'aménagement du littoral ". Ils sont élaborés par les services déconcentrés de l'Etat en concertation avec les collectivités locales. - définition de règles générales de protection du littoral dans le cadre de la loi du 3 janvier 1986 - dite loi « littoral ». Selon cette loi l'extension de l'urbanisation doit se faire en continuité avec l'existant ou en hameaux nouveaux. Les routes sur le rivage sont interdites et les routes de transit ne peuvent se faire qu'au-delà de 2 000 mètres du rivage. Afin de préserver les espaces naturels la loi instaure une " inconstructibilité " à l'intérieur d'une bande de 100 mètres, hors agglomération, à partir du rivage et impose une urbanisation limitée des espaces proches du même rivage. Enfin les espaces remarquables ou caractéristiques du littoral doivent être préservés et seuls des aménagements légers peuvent être admis. La loi pose également le principe fondamental du libre accès des piétons aux plages et de leur libre usage par le public, qui constitue leur destination fondamentale. Selon les termes de la loi, il n'existe donc pas de plage " privée ". L'accès du public à la mer est également facilité par la mise en œuvre du sentier du littoral (ou sentier du douanier) le long du littoral. Ce sentier constitue une servitude de passage d’une largeur de 3 mètres sur les propriétés privées riveraines du domaine public maritime exclusivement réservée à l'usage des piétons. Loi n°86-2 du 3 janvier 1986 relative à l'aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral
Conservatoire du littoral
7 avr. 2008
SOURCES D' ENERGIES
pour ou contre .........
énergie propre et durable


Dans une optique de développement durable, l'humanité se tourne de plus en plus vers les énergies renouvelables.
Les flux d’air et donc le vent sont produits par les effets du soleil sur la planète. Tant qu'il y aura du soleil il y aura du vent. Ainsi environ un à deux pour cent de l'énergie émise par le soleil est convertie en énergie éolienne.
Il y a 2000 ans, nos ancêtres utilisaient déjà le vent pour faire tourner des moulins.
L'éolien est la source d'énergie la moins polluante qui existe : pas de combustible, donc pas de déchet et peu d'impact environnemental.
Installer une éolienne chez soi, c'est faire un choix d'énergie intelligent et économique, dans le respect de l'environnement, puisqu'il contribue à lutter contre l'effet de serre.

L'énergie hydraulique constitue la seconde source de production d'électricité en France. Elle représente 12% de la production totale d'électricité, avec une capacité de production de 70 TWh en année moyenne. La production varie selon les aléas de l'hydraulicité ; en 2006, elle a été de 60,9 TWh. Sa contribution en terme de puissance installée est un peu plus importante : elle est de 25,4 GW, soit 22% de l'ensemble des centrales contribuant à l'alimentation des réseaux publics d'électricité.
Le parc hydroélectrique français
La grande application de l'énergie hydraulique en France est la production d'électricité . L'hydroélectricité, exploitée depuis plusieurs siècles, constitue une technique désormais mature. L'utilisation de la force motrice de l'eau peut s'envisager soit au « fil de l'eau » ou soit à partir de retenues obtenues par des barrages. On distingue alors plusieurs techniques :
Les centrales au fil de l'eau, ne disposant pas de capacité pour retenir l'eau, turbinent en continu le débit du cours d'eau. Ces centrales produisent en moyenne 37 TWh par an.
Les centrales de lacs ou fonctionnant par éclusées permettent de moduler la production électrique en retenant l'eau dans leur réservoir créé notamment par des barrages et en turbinant en période de pointe de consommation. Ces centrales produisent en moyenne 30 TWh par an.
Les centrales de pompage-turbinage (STEP) utilisent un réservoir amont et un réservoir aval entre lesquels l'eau est pompée vers l'amont en période de basse consommation quand l'électricité est peu chère et turbinée vers l'aval en période de pointe de consommation. Ces centrales au rendement global de l'ordre de 75% produisent environ 5 TWh/an
Les atouts de l'hydroélectricité
L'hydroélectricité présente plusieurs atouts : il s'agit d'une source d'énergie renouvelable et nationale. Elle permet un stockage de l'énergie et la modulation de la production électrique ; apportant ainsi une contribution appréciable à la stabilité du système électrique. Enfin, elle n'est pas productrice de gaz à effet de serre, ni d'autres gaz polluants.
L'hydroélectricité : un élément clé pour l'équilibre du système électrique français
L'électricité de réseau ne se stockant pas, l'équilibre d'un système électrique ne peut être réalisé qu'en ajustant en permanence la production à la consommation, en étant capable de moduler quasiment instantanément la puissance produite et injectée sur le réseau. La possibilité de pouvoir moduler rapidement la production d'électricité revêt donc une importance particulière.
L'hydroélectricité, lorsqu'elle est associée à un réservoir (lac, barrage, etc.), est la seule énergie renouvelable modulable, avec de surcroît la possibilité de faire monter très rapidement la puissance électrique produite. Elle joue un rôle crucial dans la sécurité et l'équilibre de notre système électrique, en permettant :
un démarrage rapide et une montée jusqu'à la pleine puissance en quelques minutes ;
une bonne stabilité de fonctionnement dans les situations très perturbées que peuvent connaître les réseaux électriques ;
une capacité de redémarrage permettant, en cas d'écroulement du réseau électrique, de relancer le système électrique.
Ces caractéristiques font de ces installations un atout précieux pour notre système électrique. Une répartition harmonieuse sur l'ensemble du réseau électrique permet une gestion plus sûre du système et, le cas échéant, une remise en service nettement plus rapide.
Un important effort d'équipement hydroélectrique au cours du XXe siècle.
En France, les grandes installations hydroélectriques ont été développées au cours du XXe siècle sous le régime de la concession de force hydraulique : l'État confiait, généralement pour 75 ans, l'exploitation de la chute d'eau au concessionnaire en contrepartie de la réalisation, par ce dernier, des installations qui font retour à l'État en fin de concession. Ceci a conduit à un important effort d'équipement qui a permis d'exploiter une grande partie du potentiel hydroélectrique français par de grands aménagements. Les plus petites installations, d'une puissance inférieure à 4,5 MW, sont régies par un système d'autorisation.
énergie géothermique bio carburant.
Il est fabriqué en France à partir de betteraves et de céréales, essentiellement le blé et aussi le maïs. Le bioéthanol est également produit avec de l'alcool vinique.
Pour les céréales, nous allons d'abord réduire leurs grains en farine puis transformer l'amidon de cette farine, grâce à des enzymes, en sucre fermentescible. Ce sucre, tout comme le sucre des betteraves, est transformé en alcool par des levures. C'est une fermentation !L'alcool ainsi obtenu est concentré puis déshydraté ; voilà, vous avez votre bioéthanol !
Dans la famille biocarburants,
La transestérification est une réaction chimique réalisée en présence de catalyseur qui consiste à remplacer le gycérol (tri alcool) des chaînes grasses par un mono alcool - aujourd'hui le méthanol, ultérieurement, peut-être l'éthanol :
6 avr. 2008
PROTECTION DE LA MANGROVE
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Les menaces
La mangrove est une forêt qui régresse. Autrefois qualifiée d'insalubre, elle a subi des coupes destinées à "assainir" la zone. Aujourd'hui, elle est supprimée pour la construction d'infrastructures côtières. Ainsi la superficie de cette forêt littorale aurait perdu près de 30% en 10 ans (données Ifrecor). Cette régression touche tout particulièrement celle de Fort-de-France.
A ces coupes, s'ajoute l'action néfaste des polluants déversés volontairement ou non. La mangrove est également utlisée comme décharche sauvage.
Enfin la mangrove subi également les actions de phénomènes naturelles comme les cyclones. Ainsi, le cyclone Hugo y avait provoqué d'importants dégâts en 1989, en Guadeloupe.
Une prise de conscience des rôles de la mangrove, importante biodiversité et stabilisation et protection des côtes, a permis une meilleure protection de ces zones.
Les rôles de la mangrove
Intérêt écologique
La mangrove représente un refuge pour de nombreuses espèces. La productivité et la phytomasse de cette forêt littorale serait équivalente à celle des forêts tropicales humides (Laboratoire dynamique de la biodiversité, CNRS/Université Paul Sabatier).
En plus de cet intérêt biologique, elle joue un rôle de protection des côtes contre l'érosion. Les racines-échasses, le réseau dense de racines et pneumatophores retiennent les sédiments et les stabilisent. Cette filtration des sédiments limite leur transport et leurs dépôts sur les herbiers et plus au large sur les récifs coralliens. Ces derniers ont besoin d'une eau claire, pauvre en matière en suspension, pour se développer.
Ainsi, en stabilisant les sédiments, la mangrove limite les apports de particules et leur sédimentation sur les zones coralliennes.
Intérêt économique
La mangrove est utilisée comme bois d'œuvre dans de nombreux pays du monde. Pendant la période coloniale, elle a subi des coupes sauvages pour la construction de charpentes ou de tonneaux. Le bois de la mangrove est encore utilisé pour réaliser des poteaux d'enclos ou de clôture (La mangrove de la Martinique, coproduction Parc naturel régional/ Carbet des sciences).
La pêche traditionnelle est encore pratiquée dans les eaux proches des Rhizophora mangle. Plus en arrière, dans les zones à Avicennia, Laguncularia, Conocarpus, se pratique la pêche des crabes Mantous (Ucides cordatus) et des crabes de terre (Cardisoma guanhumi) .
La mangrove attire de plus en plus d'activités touristiques comme des visites en kayak.
visiter :
PROTECTION DES TORTUES

A travers le monde, les populations de tortues marines ont fortement décliné ou disparu, suite au phénomène de surexploitation dont elles ont fait l'objet.
Le déclin actuel est également à mettre en relation avec le développement des activités humaines ayant pour conséquence la destruction et/ou les perturbations de leur habitat.
La gravité de la situation a conduit l'Union International de Conservation de Nature (U. I. C. N.) à considérer les espèces de tortues comme menacées, en danger d'extinction.
Ainsi, depuis 1981, toutes les espèces de tortues de mer sont inscrites à l'annexe I de la convention de Washington (C. T. E. S. : Convention on International Trade in Endangered Species of Wild Fauna and Flora ) qui interdit le commerce des espèces menacées.
ASSOCIATION DIAMANT ECOLOGIE MARTINIQUE

carte IGN . cliquer sur l' image.
ASSOCIATION LOI 1901
No de parution: 19960020
No d'annonce: 2135
Paru le: 15/05/96
Date de la déclaration : 22 avril 1996
Déclaration à la sous-préfecture du Marin. DIAMANT ECOLOGIE.

Objet : défense du milieu naturel ; promotion et valorisation du patrimoine ; formation liée aux métiers de l’environnement ; lutte contre toutes nuisances portant atteinte à la santé publique.










